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Soapbox Science Quebec City 2024 speakers


"Comment les évènements de vie émotifs influencent-ils le fonctionnement cognitif

par Alexandra Jochmans-Lemoine , Professionnelle de recherche, Centre de recherche CERVO

Sujet de recherche (en bref) :  Dans le cadre de ses recherches, Alexandra travaille sur l'impacte des évènements traumatique sur le fonctionnement psychologique, cognitif et neurophysiologique..

Sujet de recherche (détaillé) : Une majorité d'individus vivront un événement potentiellement traumatique (EPT) au cours de leur vie. Seule une minorité développera des réactions psychopathologiques. L’étude CEVE souhaite comprendre l’impact des événements fortement émotifs sur le fonctionnement psychologique, cognitif et neurophysiologique. Dans cette étude prospective (4 ans) les participants répondent à des questionnaires concernant les EPT vécus dans la dernière année, leurs humeurs et réactions face à ceux-ci, et effectuent des tâches de réponse rapide et de mémoire. Débuté en 2019 ; son laboratoire entame actuellement la seconde phase où, des enregistrements des paramètres physiologiques (battements cardiaques et activité électrique de la peau) et de l’activité électrique du cerveau s’ajoutent aux autres mesures (questionnaires et tâches) 

Qui est-elle : Alexandra est titulaire d'un doctorat de Sciences Cliniques et Biomédicales de l'université Laval. Avant cela, elle a effectué un master de Physiologie et Neurosciences spécialité Physiologie intégrée en conditions extrêmes.

À la suite de l'obtention de son doctorat, elle a effectué un postdoctorat à la faculté de médecine vétérinaire. Elle a ensuite travaillé comme professionnelle de recherche à l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie du Québec. Elle travaille actuellement depuis 2020 au centre de recherche CERVO dans le département de psychologie cognitive en tant que professionnelle de recherche de catégorie II dans l'équipe de recherche en psychologie cognitive. Laboratoire Cognition, Interculturel, Trauma et Emotions (COGITE), sous la direction de la Pre. Isabelle Blanchette. Elle dirige un projet de recherche qui s'intéresse à comprendre comment les événements de vie hautement émotifs affectent-ils le fonctionnement psychologique ? 

"Peut-on traiter les eaux usées de la ville de Québec selon les régulations?"

par Oumaima El Hachimi, Étudiante au doctorat en sciences de l'eau, Université du Québec

Sujet de recherche (en bref) : Oumaima travaille sur le traitement des lixiviats des sites d'enfouissement à l'aide de la technologie des bioréacteurs à membrane.

Sujet de recherche (détaillé) : Les lixiviats des sites d'enfouissement sont des eaux usées complexes avec des quantités élevées de polluants, comme la matière organique, l'azote ammoniacal, le phosphore, et les métaux, risquant de contaminer les nappes phréatiques s'ils ne sont pas correctement gérés. Plusieurs technologies sont utilisées pour les traiter, notamment le réacteur biologique à membrane (BRM), une technologie qui regroupe la biodégradation et la filtration membranaire, prometteuse malgré ses coûts élevés. Pour résoudre ces défis, l'intégration de l'électricité avec le BRM est proposée. Mon projet évalue cette approche pour le traitement des lixiviats réels, en analysant les performances de l'unité Électro-BRM et l'effet sur les contaminants et l'encrassement des membranes, ainsi que l'impact des conditions opérationnelles sur les communautés microbiennes.

Qui est-elle : Oumaima est actuellement étudiante en doctorat à l'Institut national de la recherche scientifique (INRS), Université du Québec. Elle a obtenu son diplôme de maîtrise en microbiologie à l'Université Mohammed V au Maroc. Sa recherche actuelle porte sur le traitement des lixiviats des sites d'enfouissement à l'aide de la technologie des bioréacteurs à membrane. Elle a également travaillé sur la production d'enzymes à partir de bactéries à des fins industrielles. 

"Mieux comprendre le virus de la gastroentérite: un petit poisson à la rescousse

par Charlène Plénière , Étudiante au doctorat en science des aliments, Université Laval

Sujet de recherche (en bref) :  Dans le cadre de ses recherches, Charlène travaille sur un virus alimentaire qui cause la gastroentérite.

Sujet de recherche (détaillé) : La gastroentérite d’origine virale est majoritairement causée par un virus alimentaire : le norovirus humain. Ce virus est mal connu car il était jusqu’alors difficile de le multiplier en laboratoire et donc de l’étudier. Néanmoins, récemment des chercheurs ont découvert qu’il pouvait se répliquer dans des larves de poisson-zèbre. Ainsi, ce projet vise à multiplier les norovirus dans les larves, puis les soumettre à plusieurs traitements d’inactivation (ex : Javel, chaleur) pour voir s’ils sont efficaces. Ensuite, grâce à un bon microscope, sa propagation sera suivie à l’intérieur de la larve pour mieux comprendre sa biologie. 

Qui est-elle : Les études de Charlène se sont déroulées principalement en France. Elle a d'abord fait un diplôme universitaire de technologie en industries alimentaires et biologiques. Durant cette formation, elle a découvert la microbiologie alimentaire. C'est ce qui a guidé son parcours scolaire par la suite. Elle a validé une licence 3 en biotechnologies puis a suivi un double cursus à l’Université de Bretagne occidentale : une école d’ingénieurs en agroalimentaire, option microbiologie et qualité et un master en microbiologie fondamentale et appliquée. Par la suite, elle a travaillé au Centre National de la Recherche Scientifique où elle développait des biocapteurs dédiés à la détection de bactéries pathogènes dans le sang. Voulant poursuivre dans le domaine de la recherche, elle réalise désormais un doctorat à l’Université Laval durant lequel elle étudie la réplication et la résistance du norovirus humain, virus d’origine alimentaire. 

"Guérir la sténose aortique, un gène à la fois"

par Alyssa Brodeur, Étudiante au doctorat en sciences cliniques et biomédicales, Université Laval

Sujet de recherche (en bref): Dans le cadre de son projet de doctorat, Alyssa travaille sur la calcification des tissus et l'impacte du gène RUNX2 sur la sténose aortique.

Sujet de recherche (détaillé) :  La sténose aortique est caractérisée par la calcification des feuillets de la valve cardiaque et il n’y a aucun traitement autre que le remplacement chirurgical. Dans ses travaux de doctorat, Alyssa a pu explorer l’impact des gènes lors de la calcification. Au LOEX, ils fabriquent des tissus humains en laboratoire par génie tissulaire et avec la technologie CRISPR-Cas9, elle a pu produire des tissus sans RUNX2, un gène clé dans la minéralisation. En comprenant mieux les processus de calcification des tissus, il sera possible de trouver de nouvelles cibles thérapeutiques et ainsi guérir la sténose aortique un gène à la fois. 

Qui est-elle :  Alyssa possède un Baccaulauréat en biochimie à l'Université Laval et une Maîtrise en sciences cliniques et biomédicales à l'Université Laval sur les anévrismes intracraniens. Elle fait actuellement son Doctorat en sciences cliniques et biomédicales à l'Université Laval sur la maladie de la valve aortique calcifiante.

"AVC: le caillot qui vous détraque le cerveau

par Evaëlle Ferton , Étudiante au doctorat en neurosciences, Université Laval

Sujet de recherche (en bref) :  Dans le cadre de ses recherches, Evaëlle travaille sur la thromboinflammation après un AVC et l'effet de la protéine DKK1 pour la récupération du flux sanguin dans le cerveau.

Sujet de recherche (détaillé) : Son projet de recherche porte sur l'étude de l'effet d'un facteur de risque (expression de la protéine DKK1) sur le contexte inflammatoire et l'intégrité des vaisseaux du cerveau à la suite d'un accident vasculaire cérébral. L'objectif est d'observer l'effet de DKK1 sur les cellules vasculaires, l'infiltration des cellules de l'immunité et la formation de caillots sanguin, facteurs importants pour la bonne récupération du flux sanguin dans les vaisseaux chez les patients après admission et traitement à l'hôpital. 

Qui est-elle : Evaëlle a commencé ses études graduées par une licence en biologie-chimie à La Sorbonne à Paris, puis elle a intégré un master de recherche en physiopathologie intégrative à PARIS Science et Lettres (EPHE-PSL) en étant en alternance à l’institut neurodiderot dans une équipe travaillant sur une angiopathie cérébrale rare: le moyamoya. À la suite d’une collaboration avec une équipe de Chicago, elle a décidé de poursuivre son doctorat en Amérique du Nord. Elle travaille actuellement sur la thromboinflammation apres un AVC dans l’équipe du DR ELALI au CRCHU de Québec. En parallèle de ses cours, elle est impliquée dans l’association des sciences cognitives de l’ENS ainsi que l’association des jeunes chercheurs de son master. En complément, elle a suivi un parcours supplémentaire sur l’innovation et l’entreprenariat au PSL-lab. 

"À la découverte des secrets de l'apprentissage"

par Emmeraude Tanguay, Étudiante au doctorat en neurosciences, Université Laval

Sujet de recherche (en bref): Dans le cadre de son projet de doctorat, Emmeraude  travaille sur la formation de la mémoire dans le cortex suite à un épisode d'apprentissage et les effets de la noradrénaline sur ce processus.

Sujet de recherche (détaillé) :  Emmeraude plonge dans l'univers fascinant de notre cerveau pour explorer comment il se transforme au fil de l'apprentissage. Plus précisément, elle souhaite comprendre comment le cortex, cette fine couche à la surface du cerveau est transformée par nos expériences. Plusieurs recherches tentent de démontrer que la noradrénaline, une molécule neuromodulatrice présente dans le cerveau, joue un rôle dans ces modifications du cortex. En comprenant les mécanismes par lesquels la noradrénaline exerce ce rôle, elle espère dévoiler comment optimiser le processus d'apprentissage, ouvrant ainsi la voie à de meilleures méthodes éducatives et à la compréhension des troubles d'apprentissage. 

Qui est-elle : Emmeraude est passionnée par le fonctionnement du cerveau et son développement. Elle a d’ailleurs réalisé, à 16 ans, sa première recherche sur l’effet des écrans sur le développement du cerveau des jeune ce qui lui a valu une place dans une exposition scientifique internationale. De plus, ayant elle-même un diagnostic de trouble d’apprentissage, elle a toujours eu à cœur de soutenir  les neuro-atypiques Dès l’âge de 15 ans, elle a offert des services de soutien scolaire à ces jeunes afin de les outiller face aux défis de leur scolarisation. Depuis, elle a réalisé un baccalauréat en neurosciences à l’Université de Montréal et poursuit actuellement ses études avec un doctorat portant sur l’apprentissage dans le laboratoire de Vincent Breton Provencher.  Elle souhaite contribuer à la compréhension des mécanismes d’intégration des nouvelles informations et ainsi contribuer à une meilleure compréhension des causes des troubles d’apprentissage.  

"Modifier l’ADN pour guérir des maladies génétiques" 

par Kelly Godbout, Étudiante au doctorat en médecine moléculaire, Université Laval

Sujet de recherche (en bref) : Son travail de recherche vise à développer un traitement de thérapie génique pour les maladies héréditaires. Son traitement modifie l’ADN du patient pour le guérir de sa mutation, soit l’erreur dans l’ADN qui lui cause sa maladie. Kelly travaille particulièrement sur un traitement pour les maladies liées à RYR1, une forme de maladie neuromusculaire.

Sujet de recherche (détaillé) : Son projet a pour objectif de développer des traitements où l’on modifie l’ADN du patient pour le guérir de sa maladie héréditaire. Sa stratégie est d’aller traiter la racine du problème, c’est-à-dire, l’erreur dans l’ADN, qu’on appelle la « mutation ». Grâce au « prime editing », une technologie dérivée des célèbres ciseaux moléculaires appelés CRISPR-Cas9, le traitement a le potentiel de réparer l’erreur dans l’ADN et guérir le patient de sa maladie. Cette stratégie peut s’appliquer à des milliers de maladies génétiques. Le même traitement peut être utilisé pour chaque patient, avec une seule composante du traitement devant être personnalisé!

Qui est-elle : Kelly est biologiste de formation, et a également été auxiliaire d’enseignement pour les cours de génétique et biologie de la cellule donnés à l’Université Laval. À ce jour, Kelly a publié quatre articles scientifiques, dont 3 en tant que première auteure. Kelly a présenté ses résultats de recherche dans plus de 10 congrès scientifiques, autant locaux qu’internationaux.

"Trinquons aux colles écologiques !"

par Alex Mary, Étudiante au doctorat en génie du bois et des matériaux biosourcés, Université Laval

Sujet de recherche (en bref): Dans le cadre de son projet de doctorat, Alex développe des adhésifs pour les produits de bois d'ingénierie en utilisant des carapaces de crevettes, des drêches de microbrasseries, des tourteaux de soya et de la poudre de lait écrémé afin de réduire la quantité de produits pétrochimiques dans les formulations d'adhésifs

Sujet de recherche (détaillé) : La part mondiale du secteur du bâtiment représente près de 40 % des émissions de gaz à effet de serre, lesquelles ont un impact majeur sur les changements climatiques. Une solution possible est d'utiliser plus de bois dans la construction. Le bois est une ressource renouvelable, exploitée de manière durable au Québec. Cependant, les colles utilisées dans les constructions en bois sont souvent faites de produits chimiques non écologiques. Ce projet sert à développer des colles à partir de déchets industriels locaux afin de rendre les constructions en bois plus respectueuses de l'environnement.

Qui est-elle : Alex Mary est titulaire d'un diplôme d'ingénieur en chimie et en génie physique en France et poursuit actuellement un doctorat à l'Université Laval, au sein de la Chaire de recherche industrielle sur la construction écoresponsable en bois (CIRCERB). 

"Comment lutter contre le commerce illégal du bois grâce à la génétique?"

par Mélanie Zacharias, Dr. rer. nat, Chercheur postdoctorale en génétique des forêts, Université Laval

Sujet de recherche (en bref) : Mélanie travaille sur la façon dont le tremble et le chêne s'adapteront aux conditions climatiques futuresainsi que sur la traçabilité du bois. 

Sujet de recherche (détaillé) : L'exploitation forestière illégale nuit à nos forêts, à l'environnement et aux personnes qui en dépendent. Mais pour mettre fin à la récolte illégale et à l'importation d'arbres, nous devons savoir d'où vient le bois. C'est là que la génomique entre en jeu. Plus deux arbres sont apparentés, plus ils partagent d'informations génétiques. C'est pourquoi nous utilisons les empreintes génétiquespour assigner des arbres individuels à des régions spécifiques en utilisant l'évolution. Nous essayons différentes méthodes génétiques pour retracer leur origine. L'objectif est de rendre plus difficile la vente de bois récolté illégalement et de contribuer ainsi à la protection de forêts précieuses.

Qui est-elle : Mélanie a étudié la foresterie pendant sa licence et sa maîtrise en Allemagne, à l'Université technique de Dresde. Dès son mémoire de maîtrise, elle s'est spécialisée dans la génétique forestière. Après ses études, elle a effectué un stage à l'université d'Auckland en Nouvelle-Zélande pour acquérir de l'expérience sur le terrain et en laboratoire. Elle a ensuite commencé son doctorat à l'université de Greifswald en Allemagne. Depuis janvier 2023, Mélanie est chercheur postdoctorale à l'Université Laval. 

"De l'imagerie 3D des roches aux levés aéroportés et à l’IA : comment les géosciences modernes nous aident à comprendre la terre sous nos pieds et à progresser vers un avenir plus durable!"

par Shiva Stirdad (EN) et Stéphanie Larmagnat (FR), Chercheuses en Géosciences à Ressources Naturelles Canada

Sujet de recherche (en bref) : Leurs travaux de développement, de méthodes et d’outils analytiques s’appliquent à résoudre des problèmes concrets dans le domaine des géosciences environnementales, des ressources énergétiques et des ressources en eaux souterraines au Canada et ailleurs dans le monde. 

Sujet de recherche (détaillé) : Leurs travaux se concentrent sur les méthodes modernes utilisées pour mieux comprendre notre planète et ses ressources, et pour aider à prioriser un développement responsable et durable. Par exemple, l'utilisation de l'intelligence artificielle sur des données anciennes réduit la nécessité d'acquérir de nouvelles données qui laissent une empreinte sur l'environnement. Un autre exemple est l’imagerie médicale (CT-scan) que l’on utilise pour mieux comprendre, en laboratoire, les mécanismes de stockage géologique du CO2 ou la production de chaleur géothermique dans les roches, deux éléments clés de la transition énergétique et d’un avenir sobre en carbone.

Qui sont elles : Shiva est titulaire d'une licence et d'une maîtrise en génie minier. Elle a immigré au Canada en 2014 et a obtenu son doctorat en géophysique à l'INRS à Québec en 2020. Elle a effectué son stage postdoctoral sur l'application de l'IA aux données géophysiques. Elle travaille actuellement comme chercheuse à la Commission géologique du Canada. Elle est également professeur auxiliaire à l'université de l'INRS où elle supervise des étudiants travaillant sur l'application de l'IA aux géosciences.

Stéphanie est une chercheuse en géologie sédimentaire, qui a réalisé sa formation académique en France, au Royaume-Uni et au Canada. Elle a obtenu son doctorat de l’Université Laval en 2012 et travaille à la Commission géologique du Canada depuis 2017. Ses projets portent principalement sur l’étude des roches des bassins sédimentaires, et ce à différentes échelles d’observation. 

"Comment l'équipe de nettoyage contribue à la lutte contre la maladie de Parkinson"

par Julia Obergasteiger, Chercheur postdoctorale en neurosciences, Université Laval

Sujet de recherche (en bref) :

Sujet de recherche (détaillé) : Imaginez vos cellules comme une maison. Nous devons tous nous occuper de nos déchets, comme les bouteilles en verre. Nous devons les recycler, sinon elles s'accumulent dans nos maisons. Le verre est recyclé, les bouteilles sont cassées en petits morceaux et de nouvelles bouteilles sont fabriquées. C’est la même chose pour les cellules nerveuses de notre cerveau. Les cellules nerveuses atteintes de la maladie de Parkinson ont un programme de recyclage défectueux et, par conséquent, une protéine s'accumule et donne du fil à retordre aux cellules. Julia s'efforce de réparer le programme de recyclage défectueux afin de sauver les cellules nerveuses du cerveau.

Qui est-elle : Julia a commencé sa carrière scientifique par une licence en biologie à l'université d'Innsbruck, en Autriche. Elle a poursuivi dans la même université avec un master en "biologie cellulaire moléculaire et développementale" et a obtenu son diplôme avec une thèse sur la maladie de Parkinson. Elle a ensuite réalisé son doctorat en "neurosciences translationnelles et neurotechnologies" à l'université de Ferrare, en Italie, en travaillant en parallèle dans les laboratoires d'EURAC research, un centre de recherche situé à Bolzano, en Italie. Ses travaux de doctorat ont donné lieu à deux publications en tant que premier auteur. Elle est restée dans le laboratoire en tant que postdoc pendant un an, avant de déménager à Québec pour effectuer un stage postdoctoral. Cela fait maintenant trois ans qu'elle occupe ce poste et elle souhaite toujours rester dans le milieu universitaire afin d'avoir un jour son propre laboratoire.

"Avoir la couenne dure, ça vient d’où ?"

par Élodie Mareux, Chercheuse postdoctorale au laboratoire d’organogenèse expérimentale (LOEX)

Sujet de recherche (en bref) : Son travaille vise à comprendre les mécanismes sous-jacents à la formation des cicatrices épaisses et dures, appelées fibrose, en utilisant des modèles de peau reconstruite. En décryptant ce processus, l'objectif est de découvrir de nouveaux traitements pour les personnes souffrant de cicatrices hypertrophiques et de sclérodermie, afin d'améliorer leur qualité de vie. 

Sujet de recherche (détaillé) : Lorsqu’on se blesse, la peau cicatrise. Plus la blessure est grande, plus la cicatrice est "laide". Dans certains cas, elle devient épaisse et dure : c’est la fibrose. Dans notre laboratoire, on essaye de comprendre pourquoi. Pour cela, on utilise des modèles de peau reconstruite à partir d’un petit échantillon de peau humaine. En décryptant ce processus, nous espérons trouver de nouveaux traitements pour aider les personnes souffrant de cicatrices hypertrophiques et de sclérodermie, deux maladies où on observe beaucoup de fibrose. Ensemble, explorons les mystères de la peau en laboratoire pour une meilleure qualité de vie pour tous !

Qui est-elle : Au commencement technicienne de laboratoire en pathologie, sa curiosité l'a guidée vers la recherche en santé. Un baccalauréat, maîtrise et Doctorat en sciences de la vie et de la santé l''ont amené à se spécialiser dans les maladies rares. Collectivement, plus de 300 millions de personnes dans le monde vivent avec une maladie rare, dépassant ainsi l'impact combiné de tous les cancers ! Mais individuellement, le terme « rare » signifie moins d’une personne sur 2000 atteintes et donc peu de traitements développés. C'est dans ce contexte qu'Élodie a concentré ses efforts pendant son doctorat en étudiant les cholestases génétiques pédiatriques. Aujourd'hui, en postdoctorat, elle se concentre sur la sclérodermie, une maladie handicapante caractérisée notamment par une peau épaisse et rigide. Son objectif ? Comprendre ses mécanismes en recréant des modèles de peau de patients en laboratoire, afin de découvrir de nouvelles pistes thérapeutiques. Qui sait, cela pourrait bénéficier à d'autres maladies ? 

Soapbox Science Quebec City 2023 speakers

Aline Hajj, Pharmacienne, PharmD, PhD, Professeure adjointe Faculté de Pharmacie, Université Laval,  Chercheuse régulière Centre de recherche du CHU de Québec, Université Laval, Axe Oncologie, Hopital Saint-Sacrément

Aline Hajj est professeure adjointe de pharmacie clinique à la Faculté de pharmacie de l’Université Laval (sept 2022) et chercheure régulière au CRCHU de Québec (Axe Oncologie). Titulaire d’un diplôme de Doctorat d’Exercice en pharmacie (Université Saint-Joseph de Beyrouth, 2005), d’un DU en pharmacie clinique et hospitalière (2006) et de deux Maîtrises, elle a effectué ses études de Doctorat d’Université en cotutelle entre le Liban et Paris (2012). Nommée Lauréate de la Faculté de pharmacie de Paris Descartes (2009) et sélectionnée parmi les finalistes du « Prix d’excellence franco-libanais » (2015), elle a été Professeure invitée à l’Université de Minho (Portugal; 2018- Erasmus program) et aux Universités de Paris. Riche de 15 ans d’expérience dans l’enseignement universitaire, elle avait jusqu’à présent mené ses travaux de recherche dans l’individualisation des soins pharmaceutiques au patient. Elle est co-auteur de plus de 85 publications, 10 chapitres de livres et plus d’une centaine de communications.

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Julia Chabbert, Étudiante au Doctorat en Neurosciences, Université Laval


Au cours de sa licence (baccalauréat) en Biologie, à l’Université de Bordeaux, Julia a réalisé un stage dans un laboratoire de recherche en neurosciences, ce qui lui a donné le goût de continuer dans ce domaine. Elle a ainsi intégré un master de Neurosciences dans cette même université. A la fin de son master, Julia a été recruté comme étudiante au doctorat dans l’équipe de Paul De Koninck, au centre de recherche CERVO et rattaché à l’Université Laval. Actuellement, ses travaux de recherche se concentrent sur l’étude du cytosquelette (squelette des cellules) des neurones en fonction de leur niveau d’activité.

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Mélissa Thomas, Stagiaire postdoctorale - Université Laval en Biologie et Cancérologie


Mélissa a obtenu une licence de Biologie Cellulaire & Physiologie à l’Université Paul-Sabatier (Toulouse, France) puis un Master de Biologie Moléculaire & Cellulaire à la Sorbonne (Paris, France). Elle a ensuite fait un doctorat en Cancérologie à l’Institut Cochin (Paris, France) dans l’équipe de Bernard Lopez. Durant sa thèse, elle a travaillé sur la recombinaison homologue (RH), un mécanisme de réparation de l’ADN, et sa dérégulation dans les cancers, en particulier du sein et de l’ovaire. Mélissa est maintenant stagiaire postdoctorale au CHU – Hôtel Dieu de Québec (bientôt à l’hôpital de l’Enfant Jésus) dans l’équipe de Jean-Yves Masson, où elle travaille toujours sur les mécanismes de réparation de l’ADN, ici dans le contexte de l’anémie de Fanconi.

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Karel Ferland, Étudiante au doctorat au Centre de recherche en organogénèse expérimentale (LOEX) de l'Université Laval - Centre de recherche du CHU de Québec

Karel a complété un baccalauréat en sciences biomédicales avant de débuter sa maîtrise au centre de recherche en organogénèse expérimentale de l'Université Laval (LOEX) en 2021. Son projet de recherche consiste à améliorer la pigmentation des peaux reconstruites bilamellaires utilisées pour le traitement des grands brûlés. Karel a effectué un passage accéléré au doctorat à l'automne 2022 afin de poursuivre ses études et son projet de recherche au doctorat.

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Sofia Silvestri, Étudiante au doctorat en génie mécanique Université Laval


Sofia a obtenu un bachelor en ingénierie informatique, un master en bio-ingénierie et elle prépare actuellement un doctorat en ingénierie mécanique. Elle s'est passionnée pour la dégradation du plastique par les enzymes bactériennes, un sujet auquel elle a consacré son mémoire de maîtrise et qu'elle a continué à explorer pendant son doctorat. Elle a également participé à des activités extrascolaires telles que les associations d'étudiants, où elle a assumé différents rôles et contribué à rapprocher les universités, les étudiants et les entreprises.

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Ophélie Martinie, Étudiante au doctorat en sciences cliniques et biomédicales, réadaptaion-neuroscience. CIRRIS - Université Laval


Ophélie a effectué un baccalauréat en psychologie ainsi qu'une maitrise recherche en neuropsychologie et neurosciences cliniques en France. En parallèle, elle a obtenu un diplôme de psychologue spécialisé en neuropsychologie. Désireuse de faire de la recherche appliquée, elle est arrivée à Québec en janvier 2020 pour effectuer un doctorat en sciences cliniques et biomédicales. Ophélie travaille actuellement sur l'implication des réseaux de matière blanche dans les déficits de planification motrice chez les enfants avec la paralysie cérébrale.

Typhaine Gris, Ph.D, Professionnelle de recherche CRCHU de Québec - Université Laval


Typhaine a réalisé un doctorat sur l’étude de l’inflammation dans les hémorragies sous-arachnoïdiennes au centre de recherche du CHUM. Elle a ensuite rejoint le laboratoire de Paul Toren pour un an de post-doctorat. Leur laboratoire se spécialise dans l’étude du rôle de l’immunité innée dans les cancers urologiques. Elle est restée en tant que professionnelle de recherche pour se spécialiser dans l’immuno-oncologie dans les cancers urologiques. Leur équipe de recherche s'intéresse au rôle des cellules inflammatoires dans la mise en place des tumeurs et dans la réponse aux différentes thérapies dans le but d’optimiser la prise en charge des patients. Un volet de leur recherche se concentre également sur le rôle des hormones sexuelles dans le cancer de la vessie. Dans le laboratoire, elle s’occupe de la gestion au jour le jour du laboratoire, elle participe à la rédaction des demandes de financements, aux articles scientifiques et elle encadre les étudiants. 

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Andréa Tremblay, Étudiante au doctorat en sciences cliniques et biomédicales, Loex - Université Laval


Andréa a fait un baccalauréat en chimie (profil cosméceutique) avant de commencer une maîtrise en sciences pharmaceutiques à l’Université Laval. Elle a également complété un microprogramme de 2e cycle en développement de produits pharmaceutiques tout en poursuivant ses études dans le programme de doctorat en sciences pharmaceutiques (depuis l'été 2021).

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Laëtitia Coudert, Coordonnatrice scientifique de l'axe endocrinologie et néphrologie du CRCHUQ-Université Laval


Doc, post-doc ès sciences et même une maîtrise en communication et muséologie ! Art & Science, 2 passions qui animent Laëtitia et qu'elle aime faire rencontrer dans son quotidien de recherche en endo-néphro ... où comment prendre soin de vos hormones et vos reins ?

Maitrise en communication scientifique, ancienne chargée de projets dans des musées des science en Europe et au Québec. 

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Khaoula Fdil, ICOS application scientist chez ABB


Khaoula est ingénieure en photonique. Elle a travaillé durant sa maîtrise-recherche et son doctorat sur des systèmes de spectroscopie avec double-peigne de fréquences électro-optique, qui ont pour but de quantifier les gaz (gaz à effet de serre et autres). Actuellement, Khaoula est ingénieure d'applications pour la ligne de produit: Off-Axis Integrated Cavity Output Spectroscopy (OA-ICOS). Elle travaille sur le dévelopement de produits personnalisés pour les clients, ainsi que dans le support de la production et le support des  ventes. Elle travaille également sur les projets R&D portant sur l'amélioration des produits.

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Ruxandra Ungureanu, Étudiante au doctorat, CERVO

Ruxandra est doctorante en neurosciences et s'intéresse à l'utilisation de la stimulation magnétique transcrânienne pour traiter (et, potentiellement, prévenir) les grandes maladies psychiatriques à composante neurodéveloppementale. Elle a obtenu une maîtrise en sciences cognitives et un baccalauréat en psychologie

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Nayeli Esparza, Étudiante au doctorat en biologie cellulaire et moléculaire, Université Laval


Diplômée d’une licence et d’un master en biologie cellulaire et moléculaire de l’Université Paris-Saclay (France), Nayeli est arrivée à Québec en septembre 2018 pour commencer son doctorat dans l’équipe du Dr Frédéric Barabé au centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval. Son intérêt pour la cancérologie s’est développé lors de ses cours et stages, elle a notamment étudié le profil d’expression des microARNs circulants dans le plasma de patientes portant une mutation dans le gène BRCA1, associé aux cancers du sein et des ovaires. Actuellement en doctorat, son projet de recherche porte sur l’étude de l’activation de la voie de signalisation RAS dans les leucémies myéloïdes aigues (LMA). Son objectif est de modéliser des mutations spécifiques retrouvées chez les patients atteints de LMA et d’étudier leur biologie et leur rôle dans l’évolution clonale. 

Soapbox Science Quebec City 2022 speakers

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Anne Bernard, Eng.F., PhD - Postdoctoral researcher at Université Laval, Ordre des ingénieurs forestiers du Québec

Anne Bernard, Eng. F., PhD graduated from Université Laval in 2011 with a bachelor's degree in Forest Management and Environment. In 2014, she completed a master's degree in Forestry Sciences, also at Université Laval, which focused on deforestation issues in the Democratic Republic of Congo. From 2014 to 2016, she was a research associate and she participated in the development of a program to enable immigrants to become members of the Ordre des ingénieurs forestiers du Québec. From 2017 to 2021, she completed a PhD in Forest Sciences at Université Laval and is currently a postdoctoral researcher in a pan-Canadian project that attempts to develop forestry practices adapted to the changing climate context.

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Wendy-Julie Madore, PhD - Defence Scientist, Defence Research and Development Canada. Valcartier Research Centre

Dr. Wendy-Julie Madore received her PhD in Engineering Physics from Polytechnique Montreal, and then finished a post-doc in Imaging from CHUM and is now a researcher in the Electro-optical Warfare section at DRDC Valcartier. She works in the protection of the Canadian Armed Forces platforms. 

Linda Lara-Jacobo, PhD - Scientist at Bureau Veritas and OWSD (Chair)

Linda Lara-Jacobo is a toxicologist developing liaisons between health, environment, gender equality, social inclusion & diversity, indigenous engagement, creativity, and science diplomacy towards a sustainable world. She is currently working as a scientist at Bureau Veritas in Québec. To know more about Linda visit her website https://www.laralrlj.com/

Dr. rer. nat. Valerie Clavet-Fournier - Research Professional at CERVO 

Valerie Clavet-Fournier obtained a bachelor’s degree in Biochemistry and a master’s degree at Université Laval, studying learning and memory process via glutamatergic transmission and synaptic plasticity in the laboratory of Dr. Paul De Konnick. She pursued her PhD degree in Göttingen (Germany), studying the structural remodeling of synaptic proteins with this new state-of-the-art nanoscopy STED after the activity-driven plasticity of glutamatergic synapses. She is currently working as a research professional in the FLC lab at CERVO - Brain Research Center at Université Laval. 

Katherine Légaré - PhD student in Physics, INRS-EMT

Katherine Légaré received her bachelor's degree in physics from the University of Sherbrooke in 2016. Then, she started a master's degree at the Énergie Matériaux Télécommunications Research Center of the Institut National de la Recherche Scientifique (INRS). She joined a research group specialized in ultrafast science, which is the study of physical phenomena spanning only a few millionths of a billionth of a second. In particular, she studies how laser pulses can induce ultrafast changes in magnetization in magnetic materials. She is currently continuing this research project as a PhD student in the laboratory of Prof. François Légaré. 

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Adèle Beneyton, M.Sc - PhD student in Oncology at Université Laval

Adèle Beneyton received a bachelor's and a master's degree from France (Nantes), after which she started pursuing her doctoral studies in September 2019 in the team of Dr. Jean-Yves Masson at Université Laval (Oncology Axis). Her research work focuses on the study of a protein in DNA repair in breast and ovarian cancers, with the aim of determining, among other things, if this protein can be used as a biomarker to help in more personalized therapeutic choices for patients. 

Contact: 

Jade Brisson, M.Sc - PhD student in Mathematics at Université Laval

Jade Brisson completed a bachelor's degree in Mathematics at Université Laval. Following a student research experience in the summer of 2017, she decided to pursue a master's degree in Mathematics at Université Laval. She is currently pursuing a PhD in Mathematics.

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Alexane Thibodeau, M.Sc - PhD student for the research center in experimental organogenesis of Université Laval

Alexane Thibodeau is a PhD student in the Cellular and Molecular Biology program at Université Laval. Her thesis project focuses on peripheral nerve repair and developing a new clinical tool for nerve repair surgeries. She specializes in tissue engineering and regenerative medicine. In parallel with her research work, Alexane is actively involved in the Quebec cell, tissue and gene therapy network (ThéCell).

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Annie Mercier, M.Sc - Specialist in specific risks-lasers and dangerous optical sources at Université Laval

Annie Mercier holds a bachelor’s degree and a master’s degree in Physics from Université Laval. Since 2009, she holds the position of specialist in specific risks at Université Laval, for the “lasers and dangerous optical sources” sector. She is a member of the Laser Institute and Optica (formerly known as the Optical Society of America, OSA). She is also actively involved with the Standards Council of Canada (SCC), which is attached to the International Electrotechnical Commission's TC-76 Committee on Optical Radiation and Laser Safety.

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Emilie Attiogbe, M.Sc - PhD student in Biology at Université Laval

Emilie Attiogbe is a PhD student in Biology and her research work is focused on skin reconstruction in the laboratory of experimental organogenesis at Université Laval - LOEX. The ultimate objective of her research project is to use in-lab reconstructed skin for testing pharmaceutical products and clinical treatments. 

Manon Leclerc, M.Sc. - PhD student in Pharmaceutical Sciences at Université Laval

Manon Leclerc is originally from France, where she began her academic career with a bachelor's degree in Biology in Bordeaux. She arrived in Québec in 2017 by starting a master’s degree in Pharmaceutical Sciences in Dr. Calon's laboratory at CHUL of Québec, where she pursued a doctorate in 2019. She studies the interaction between insulin and the blood-brain barrier in Alzheimer's disease, trying to understand the pathophysiology, in order to be able to discover new treatments against this terrible disease. 

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Valérie Watters, M.Sc. - PhD student in Cellular and Molecular Biology Université Laval

Valérie Watters obtained a bachelor's degree in Biomedical Sciences and a master's degree in Cellular and Molecular Biology at Université Laval. During her graduate studies, she focused on the study of long non-coding RNAs in brain cancer, and their role during neuronal differentiation. Passionate about this project, she decided to pursue it and she is currently a PhD student in the laboratory of Dr. Hussein's at the Research Center of the CHU of Quebec – Université Laval.

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Audrey Sergerie, M.Sc. - PhD student in microbiology-immunology-Université Laval

Audrey started her career with a bachelor's degree in microbiology at Laval University. During her studies, she did an internship on bioaerosols with Dr. Caroline Duchaine's team. However, when she learned that parasitic diseases affect millions of people every year, and that pharmaceutical companies had little interest in studying them, she became more interested in the world of parasitology. As a result, she began a master's degree with Dr. Dave Richard's team in May 2018, followed by a PhD in January 2020. Her team studies the parasite that causes malaria. Specifically, her project is based on defining the mechanisms surrounding the formation of the apical complex, as this structure is essential for the establishment of infection.

Valérie Langlois, PhD - Full Professor - Director, Intersectoral Centre for Endocrine Disruptor Analysis (CIAPE-ICEDA) - Institut national de la recherche scientifique (INRS) Centre Eau Terre Environnement

Dr. Valérie Langlois is a professor-researcher at the Institut national de la recherche scientifique. She received the Gorbman-Bern Prize from the North American Society of Comparative Endocrinology in 2017, the Prix de l'Université du Québec de la relève scientifique in 2019, and more recently, the Prix du Québec de la relève scientifique 2020 for the importance of her scientific contribution in comparative endocrinology. His research team is dedicated to the study of contaminants in the environment that affect the health of wildlife, such as fish and frogs.

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Veronique Moulin, PhD - Director of the Regenerative Medicine Axis-Université Laval Experimental Organogenesis Research Center-LOEX - Full Professor, Department of Surgery, Faculty of Medicine

Following her training in Paris (France), Dr. Moulin was recruited in 1998 to better understand the complex process of wound healing. Since 1998, she has been a professor at Laval University, Faculty of Medicine, Department of Surgery, as well as a researcher at the Centre LOEX of Laval University and at the Centre de Recherche du CHU de Québec-Université Laval. Her work focuses on the mechanisms of normal and pathological skin healing.

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Laura Martínez Drudis, M.Sc - PhD student in neuroscience Research Centre de recherche du CHU of Québec-Université Laval

During her bachelor’s degree in Human Biology at Universitat Pompeu Fabra (Barcelona, Spain), Laura performed a total of three internships at NeuroPhar laboratory assessing the role of endocannabinoid system in learning and memory processes. She obtained a master’s degree in Neurosciences from Universitat Autònoma de Barcelona, where she pursued an internship focusing on the early synaptic dysfunction occurring in Alzheimer’s disease (AD). Since 2018, she started her PhD in the laboratory of Dr. Abid Oueslati, at the CHU de Québec-Université Laval Research Center (Canada), unravelling the role of Polo-like kinase 2 in the pathogenesis and treatment of AD.

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Sarah Belhocine, M.Sc. - PhD student in neuroscience Research Centre de recherche du CHU of Québec-Université Laval

Sarah completed a bachelor's degree in Cell Biology and Physiology at the University of Lille (France), and a double master's degree in Health Biology and Molecular and Cell Biology at the University of Pierre et Marie Curie. During her master's training at the Institut Pasteur, she studied the impact of the Toxoplasma gondii parasite on the response of microglia during Toxoplasma gondii-Plasmodium berghei coinfection in mice. She is currently a PhD student in the laboratory of Dr. David Gosselin at the Centre de recherche CHU de Québec-Université Laval, where she specializes in neuroimmunology and neuroepigenomics. Her current work is focused on the study of microglia and more particularly on the study of gene regulation mechanisms that allow the great functional plasticity of microglia during brain development.

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          @d_andreanne (Twitter)

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Andréanne Deschênes, M.Sc. - PhD student in Biophotonics CERVO Brain Research Centre, Université Laval

Once Andréanne obtained her bachelor's degree in engineering physics at Polytechnique Montréal, she wanted to find a way to apply her technical knowledge in optics to solve concrete problems for the life sciences. She joined the laboratories of Paul De Koninck and Flavie Lavoie-Cardinal where she is collaborating closely with biochemists and computer scientists to develop tools such as super-resolution microscopes aimed at studying synaptic plasticity.

Mélanie Laurin, PhD - Assistant Professor at the Faculty of Medicine ULaval in the Department of Molecular Biology, Medical Biochemistry and Pathology

Dr. Mélanie Laurin is an Assistant Professor at the Faculty of Medicine at Laval University in the Department of Molecular Biology, Medical Biochemistry and Pathology. She is a researcher in the oncology axis at the CHU de Québec – Université Laval Research Center. Her research activities aim to understand the molecular mechanisms that orchestrate the embryonic development of the skin and their contribution when deregulated to the progression of cancer in this tissue. Throughout her career, Mélanie’s work has been published in prestigious journal. Notably, one of her breakthroughs received the CIHR Cancer Institute’s Best Publication Award and was identified as one of the 10 best discoveries funded by the Canadian Cancer Society in 2013. Mélanie is an ardent mental health awareness advocate. In her spare time, she is a proud dog mon and a true crime podcast enthusiast.

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Geneviève Gariépy, PhD - System Engineer ABB

After a bachelor degree in engineering physics, Genevieve decided to pursue graduate studies in physics in Ottawa and Edinburgh, moved by a will to learn more about optical technologies and their applications, and push those technologies further. During her master’s degree, she worked on creating ultra-short light pulses; in her PhD, she developed a high-sensitivity and ultra-fast imaging method to capture light in motion and detect objects hidden from view. She is now working at ABB as a system engineer, leading projects aiming at sending optical technologies to space for Earth observation and greenhouse gases detection applications.

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Alisson Clemenceau, M.Sc. - PhD student in molecular medicine Université Laval Cancer Research Center Quebec City University Hospital Research Centre

Alisson was born in France. After completing a Bachelor's degree in Cell Biology and Physiology at the University of Toulouse III - Paul Sabatier, she moved to Canada in 2015 to do her Master's degree in Molecular Medicine at Laval University, successfully completed in 2017. She then continued her PhD adventure in the team of Dr. Francine Durocher and Dr. Caroline Diorio at the CRCHU of Quebec City. She is now working on clinical tools development to better prevent breast cancer in women, but also on the personalization of breast cancer therapeutic options, reducing the relapse rate of this social burden.

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Odessa Tanvé, M.Sc. - PhD student in neuroscience CERVO Brain Research Centre, Université Laval

Odessa is a French student from Rennes and is now a PhD student in Neuroscience in Paul De Koninck's team at the CERVO center. She studies the impact of the intestinal microbiota on the development of the central nervous system, a complex and very interesting subject. To get to this point, she completed a biology degree (biochemistry specialization) in Rennes. She then went on with a master in molecular and cellular biology, still in Rennes. But after her two years of master she was still not satisfied with studying so she went to Paris to integrate the master of biochemistry of the National Museum of Natural History. Then at the end of this second master she finally admitted that she wanted to do research, so she looked for a thesis subject that would fascinate her, and she found it.

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Aurélie De Rus Jacquet, PhD - Postdoctoral researcher Research Center of the CHU de Québec-Université Laval

Dr. Aurelie received a Master's degree in agricultural engineering in her home country of France, and decided to take on PhD studies at Purdue University (USA) to pursue her wish to study botanical medicines traditionally used to treat human diseases, a science called ethnopharmacology. She travelled to Nepal and throughout the United States to interview traditional healers and collect plant samples for testing their neuroprotective activities in cellular models of Parkinson's disease. She then took on a postdoctoral position with the Howard Hughes Medical Institute (USA), and now at Laval University. Her career goal is to bridge neurosciences and ethnopharmacology to advance the discovery of new treatments for Parkinson's disease patients.

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Samira Rahimi, PhD - McGill University Lady Davis Institute for Medical Research of Jewish General Hospital

Dr. Samira Abbasgholizadeh-Rahimi Eng. Ph.D. is an Assistant Professor in the Department of Family Medicine at McGill University, scientist at Lady Davis Institute for Medical Research of the Jewish General Hospital), Institute of Electrical and Electronics Engineers (IEEE), and Association for the Advancement of Artificial Intelligence (AAAI). She completed her postdoctoral training at Family and Emergency Medicine Department of Université Laval, and her doctorate studies (in Industrial and System Engineering with a focus on health care systems) at Mechanical Engineering Department of UniversitéLaval. Dr. Rahimi has worked on Artificial Intelligence (AI)-related projects in different contexts, and currently is leading an international Canadian Institutes of Health Research (CIHR)-funded project on the use of AI for Cardiovascular disease management among women in primary care. With an interdisciplinary background, Dr. Rahimi is interested in the development, evaluation, and implementation of clinical decision support tools, as well as integrating human-centered AI tools in primary health care. She specializes in computational intelligence, decision making, and applied operational research in health care.

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Océane Hourtané, M.Sc - PhD student-Institut national de la recherche scientifique (INRS) – centre eau terre environnement (ETE), Québec

Océane Hourtané is a PhD student at the Centre eau terre environnement (ETE) of the Institut national de la recherche scientifique (INRS). She is a chemist by training and has a double master's degree in ecotoxicology and environmental chemistry from the University of Bordeaux (France) and INRS-ETE in Quebec City. During this program, Océane was interested in the impact of platinum from vehicle catalytic converters on ecosystems. More specifically, her research focused on three species of freshwater microalgae. They were exposed to platinum under natural conditions, or at least as close to natural conditions as possible within the constraints of the laboratory. Océane is now continuing her doctoral studies, in order to explain the intriguing results obtained during her master's degree. Indeed, in research, results sometimes raise more questions than they answer.

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Isabel Plasencia Fernandez - PhD student-CERVO Brain Research Centre Université Laval

Isabel is a spanish biologist currently in Quebec. After finishing her studies in biology, with a year of experience in the Czech Republic, she did a master's degree in Neuroscience in Madrid, where she worked on embryonic development and took her first steps in the field of pain. After her master's degree, she packed her bags to start a PhD in Quebec, where she specializes in the molecular changes that lead to the chronification of pain.

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Mélanie Laurin, PhD - Principal Investigator, Centre de recherche du CHU de Quebec Université Laval

Dr. Mélanie Laurin is a researcher in the Oncology axis of the CHU of Quebec – Laval University Research Center. She is also an adjunct professor in the Department of Molecular Biology, Medical Biochemistry and Pathology at Laval University. Her research activities focus on understanding the molecular mechanisms that orchestrate skin embryonic development and how these can contribute when deregulated to skin cancer progression. Throughout her career, Dr. Laurin's work has been published in prestigious journals. Notably, one of her breakthrough received a best publication award from the CIHR Institute of Cancer Research and was identified as a Top 10 discoveries funded by the Canadian Cancer Society in 2013.

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Floriane Bretheau - PhD student Centre de recherche du CHU de Québec Université Laval

As a biotechnology engineer in France, Floriane had the chance to do different internships that allowed her to understand different fields of life sciences. She is a PhD student who is passionate about research and science and loves to share her passion.

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Amélie Poulin-Brière - PhD student in neurosciences CERVO Université Laval

Fascinated by human biology, Amélie completed a bachelor's degree in medical biology at the Université de Montréal. She then moved to Quebec City to pursue a master's degree in college teaching, her second love! Three years later, she returned to the sciences to complete a Master's degree in neuroscience. Her research project focuses on the use of antibodies as a therapy for amyotrophic lateral sclerosis. She hopes to combine her two passions by teaching biology at all levels!

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Linda David PhD - Postdoctoral researcher Research Center of the Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval

Dr. Linda David has been a scientist all her life, living her dream of being a researcher for the past fifteen years. These years have seen her study and work in a wide array of subjects ranging from neurogenesis in the adult brain to neurodegenerative disorders like epilepsy, Huntington's and Parkinson's disease and how they come about. In the past five years, she has focused her time and expertise on understanding the neuropathological processes involved in Parkinson’s disease with a goal to develop novel therapeutic avenues. During the same time she was an integral member of a small team setting up a new biotech entity that would be dedicated to the production, testing  and marketing of a novel drug for Parkinson's. Her work has also involved understanding the mechanisms by which mutant proteins spread pathology in Huntington’s disease and testing a protein sequestration and clearance mechanism to prevent this spread. Currently, she is working on understanding how the Huntingtin protein spreads in a 'prion-like' manner in non-human primate brains.

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Amanda Gerges - IC Axon, Montreal, QC

Academically, Amanda obtained a Bachelor's degree in Clinical Laboratory Science followed by a specialty degree in Molecular Biology. Shortly thereafter, she was accepted to McGill University on a scholarship to pursue a Master's degree in Human Genetics focusing on the interaction between a transcriptional co-regulator and a kinase on bone genes.

Professionally, Amanda has acquired a variety of skills ranging from project management and business development with additional support in marketing and communication. Currently, she indirectly combine her scientific knowledge with these professional skills.

Sujet de recherche (en bref) : Mélanie travaille sur la façon dont le tremble et le chêne s'adapteront aux conditions climatiques futures ainsi que sur la traçabilité du bois. 

Sujet de recherche (détaillé) : L'exploitation forestière illégale nuit à nos forêts, à l'environnement et aux personnes qui en dépendent. Mais pour mettre fin à la récolte illégale et à l'importation d'arbres, nous devons savoir d'où vient le bois. C'est là que la génomique entre en jeu. Plus deux arbres sont apparentés, plus ils partagent d'informations génétiques. C'est pourquoi nous utilisons les empreintes génétiques pour assigner des arbres individuels à des régions spécifiques en utilisant l'évolution. Nous essayons différentes méthodes génétiques pour retracer leur origine. L'objectif est de rendre plus difficile la vente de bois récolté illégalement et de contribuer ainsi à la protection de forêts précieuses.

Qui est-elle : Mélanie a étudié la foresterie pendant sa licence et sa maîtrise en Allemagne, à l'Université technique de Dresde. Dès son mémoire de maîtrise, elle s'est spécialisée dans la génétique forestière. Après ses études, elle a effectué un stage à l'université d'Auckland en Nouvelle-Zélande pour acquérir de l'expérience sur le terrain et en laboratoire. Elle a ensuite commencé son doctorat à l'université de Greifswald en Allemagne. Depuis janvier 2023, Mélanie est chercheur postdoctoral à l'Université Laval.